Organiser un sommet en ligne, c’est une aventure passionnante : tu rassembles des experts, tu partages une vision, tu fais rayonner un message… et, bien fait, c’est un levier incroyable pour ta visibilité, ton autorité et ton chiffre d’affaires.
Mais il existe aussi quelques pièges dans lesquels beaucoup tombent, souvent sans même s’en rendre compte.
Dans cette vidéo, je t’explique les trois erreurs les plus fréquentes et surtout comment les éviter
Une thématique trop floue
C’est probablement le piège numéro un. Quand la thématique est trop large, que tu cherches à parler à tout le monde, ton sommet finit par ne parler à personne.
Exemple : « Le sommet du jardin ».
Sur le papier, c’est séduisant. Mais derrière, ça peut tout englober : potager, taille des arbres, animaux domestiques, permaculture, biodiversité… Résultat : ton public ne sait pas exactement ce qu’il va y trouver, ni pourquoi il devrait s’y inscrire.
Ce qu’il faut faire :
Trouve un angle précis et attractif, à la croisée de ton expertise et d’un sujet qui parle à ton audience.
Un bon thème doit :
- susciter la curiosité,
- contenir une promesse claire,
- et donner envie d’en savoir plus dès le titre ou le sous-titre.
Une thématique ciblée attire mieux, fidélise davantage et facilite tout le reste de l’organisation.
N’inviter que des personnes “accessibles”
Le deuxième piège, c’est celui du syndrome de l’imposteur.
Beaucoup de créateurs se disent : “Je n’ai pas encore assez de légitimité pour inviter de grands experts.”
Et ils finissent par ne convier que des collègues, amis ou connaissances proches.
Résultat : un sommet avec peu de diversité de points de vue, et surtout, peu d’effet de levier sur ton autorité.
Pour éviter cela, pense à la Matrice de l’Autorité qui va du professionnel invisible à l’expert reconnu.
Ton sommet doit rassembler ces différents niveaux : des voix émergentes, des experts confirmés et, si possible, une ou deux figures d’autorité.
C’est ce mélange qui crée la crédibilité et attire un public large et curieux.
Petit secret : les “grands noms” acceptent souvent plus facilement qu’on ne l’imagine… quand le projet est clair, professionnel et porteur de sens.
Ne pas définir d’objectif précis
Troisième erreur : se lancer sans objectif clair.
Oui, un sommet peut :
- faire grandir ton audience,
- renforcer ton autorité,
- générer du chiffre d’affaires…
Mais il ne peut pas tout faire à fond en même temps. Un objectif principal doit guider toutes tes décisions :
- le choix du thème,
- les intervenants,
- la communication,
- la manière dont tu monétises l’événement.
Et il existe d’autres types d’objectifs :
- Préparer un lancement (formation, livre, événement physique),
- Créer du lien entre experts d’un même domaine,
- Faire émerger un débat autour d’un sujet sensible,
- ou encore annoncer un nouveau projet.
Dès la conception du sommet, pose-toi ces deux questions : “Pourquoi je le fais ?” et “Quel résultat concret j’en attends ?”
En résumé
Un sommet réussi repose sur trois fondations :
- une thématique claire,
- des intervenants de niveaux variés,
- un objectif défini dès le départ.
C’est cette structure qui transforme un simple enchaînement d’interviews en véritable événement d’autorité.
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Merci Loïc pour cet article très clair. Tu vas droit à l’essentiel en montrant à quel point la clarté, la diversité et l’intention sont les vrais piliers d’un sommet réussi. C’est concret, motivant et ça donne envie de passer à l’action sans tomber dans les pièges classiques. J’en apprends à chaque fois un peu plus et ça mature
Merci beaucoup Laura !
Tu résumes parfaitement l’esprit : clarté, diversité et intention. L’objectif, c’est d’avancer sans s’éparpiller.
Si tu passes à l’action, n’hésite pas à me dire où tu en es : je peux jeter un œil à ta thématique ou à ta shortlist d’invités pour t’aider à rester focus.
Merci Loïc pour cet article, je prends toujours autant de plaisir de lire tes conseils mais je bloque par la peur d’organiser ce genre d’évènement. C’est une croyance limitante bête, je le sais. Mais je me dit qu’un jour je vais le faire et je sais qui contacter pour m’aider.
Merci Alexandre
Ta lucidité est déjà la moitié du chemin : la peur est normale, surtout pour un premier sommet. Commence petit (1 thématique, 1 objectif), puis tu avances.
Si tu veux, on peut en parler et je te montre comment découper le projet en étapes très simples pour passer de l’idée à l’action sereinement. Tu sais où me trouver